• Accueil
  • > Archives pour septembre 2011

16 septembre, 2011

Colloque : Penser le national AU MAGHREB ET AILLEURS

Classé dans : Non classé — taharbenguiza @ 17:57

Invitation

 

Le laboratoire Diraset-études maghrébine

Université de Tunis

 

a le plaisir

de vous inviter à participer

 

au

 

COLLOQUE INTERNATIONAL

 

Penser le national

au Maghreb et ailleurs

 

qui se déroulera à l’Hôtel Diplomat

les 22, 23, et 24 septembre 2011

 

Tunis


 

PENSER LE NATIONAL

AU MAGHREB ET AILLEURS

 

 

Coordination : Fatma Ben Slimane, Abdelkader Zghal, Hassine Raouf Hamza et Hichem Abdessamad

 

 

Le choix de mener une réflexion autour du « National au Maghreb et ailleurs » intervient dans un contexte double : celui de la mondialisation et des changements géopolitiques qui l’accompagnent, et celui des débats théoriques et des controverses dans les sciences sociales soulevées par le renouvellement de thématiques comme l’identité, le post-national…

A rebours des prophéties (marxistes ou libérales…), l’histoire montre que la nation et le nationalisme continuent à faire sens. Un peu partout, au Nord comme au Sud, des processus diversement nommés sont observables : replis communautaires, crispations identitaires, revendication nationale….

S’agissant d’affirmations nationales ou de dérives nationalistes, le phénomène touche aujourd’hui plusieurs régions du globe. Les pays anciennement colonisés et l’ex-monde communiste (l’Europe de l’Est, les Balkans, l’ancien empire soviétique) sont les exemples les plus connus. Mais les pays où l’Etat-nation semble être bien ancré historiquement et doté d’assises stables ne sont pas tout à fait à l’abri non plus de ce processus. Dans ces pays, des mouvements autonomistes s’épanouissent, des nationalismes ressurgissent et animent un débat entre acteurs sociaux allant du monde de la politique à celui des associations en passant par les médias et la recherche universitaire.

En Tunisie, et au Maghreb, l’écriture académique et para académique de l’histoire du mouvement tunisien de libération nationale telle qu’elle a été entreprise aussi bien par les historiens que par les sociologues, malgré des avancées réelles, n’arrive pas toujours à se déprendre de postulats réducteurs hérités du récit national et à rompre réellement avec une conception téléologique de l’histoire induite le plus souvent par ce même récit qui fait de « l’avènement national » l’aboutissement naturel d’un destin historique. Cette vision de la nation qui présente et perçoit celle-ci non comme une construction sociale et mentale mais comme une essence « déjà là » ne laisse pas de nous interpeler. Il ne s’agit pas d’un simple problème de méthode, ni de manies résiduelles d’une historiographie naissante, mais d’un chemin étroit assigné à la recherche. De là, la nécessité d’inclure les observateurs eux-mêmes dans notre observation. Cette rencontre se veut ainsi un effort, parmi d’autres, entamés ailleurs ou à venir, afin de renouveler nos manières de voir, de « faire » de l’histoire, d’analyser le lien national. Au fond de reprendre à nouveaux frais la « vieille » question de la nation, sa genèse, et les processus qui accompagnent sa formation, sa persistance ou son dépérissement.…

L’objectif de ce projet est :

1. de faire le point sur les débats et les diverses approches théoriques et méthodologiques concernant la nation et le nationalisme.

2. d’explorer les multiples voies et processus menant à l’émergence d’une conscience nationale : comment s’effectue la transition d’une société basée sur des appartenances à des milieux différents (citadin, rural, tribal…), et à des statuts divers (appartenance confessionnelles, dhimmî, muslim,..), vers une communauté plus large? Mais aussi comment est vécu, ressenti et exprimé le passage d’une appartenance globale, impériale, confessionnelle, de civilisation (mondes ottoman, français, musulman, arabe…) à une autre plus restreinte ? Ou encore comment se négocie le rapport infra/supra national dans le processus de nationalisation ?

3. d’étudier les conditions de formation et de consolidation du lien national, autrement dit de voir comment se maintient, s’exprime ce lien en rapport avec les mutations sociales et le contexte historique : la colonisation, la mondialisation….

4. De mieux saisir les divers mécanismes, relais et supports (éducation, école, associations..) qui contribuent à la diffusion de l’idée nationale et à la formation d’un imaginaire national.

 

 

 

Jeudi 22 septembre

9h : Ouverture du colloque par Jamil Hayder, Abdelkader Zghal et l’équipe Diraset

I. Penser, raconter, transmettre la nation

Modérateur : Jamaa Baida

9h 30 : Maria Victoria Lopez-Cordon,  Les lieux de mémoire au XVIIIe s de Numancia à Saragosse.

9h 50 : Sonia Temimi, Ottomanisme, pharaonisme et égyptianité : l’Egypte « se réfléchit » dans un contexte colonial.

10h 10 : Teresa Nava, Histoire et érudition : les Académies Royales dans la construction de l’imaginaire national.

10h 30 : Pause café

10h 50 : Hichem Abdessamad,  L’idée nationale dans le discours bourguibien.

11h 10 : Kmar Bendana, L’entrée de l’histoire du mouvement national tunisien à l’université

11h 30 : Débat

13h : Déjeuner

II. Nation, nationalité, frontière

Modérateur : Sami Bargaoui

15h : M’hamed Oualdi, L’héritage du général Husayn : la pertinence du « national » et de la « nationalité » au début du protectorat français sur la Tunisie .

15h 20 : Noureddine Amara, Les pratiques de la nationalité algérienne en situation impériale. Algériens et Consuls français, fin XIXe siècle.

15h 40 Débat

16h : Pause Café

16h 20 : Fatima Zohra Guechi, Lois coloniales et formation du nationalisme en Algérie/Maghreb.

16h 40 : Fatma Ben Slimane,  Frontière et nation : l’exemple de la frontière Tuniso-algérienne.

16h 40 – 18h : Débat


Vendredi 23 septembre 2011 

III. Migrations, groupes, genre… 

Modérateur : Jean-Loup Amselle

9h : Sana Ben Achour, La question des femmes à l’épreuve de la question nationale dans le monde arabe 

9h 20 : Mohamed Dhifallah, Les Zitouniens dans les années quarante entre nationalisme et supranationalisme

9h 40 : James House, Migrations, nationalismes et situation coloniale urbaine : Alger et Casablanca, années 1940-1960.

10h -11h : Débat

11h : Pause café

11h 20 : Jamaa Baida, La réappropriation de l’amazighité comme composante de l’identité nationale au Maroc

11h 40 : Mohamed Hatemi, «Juifs du Maroc,  unissez-vous» : la fabrication du mythe «juifs heureux dans un Royaume heureux»

12h– 13h : Débat

13h : Déjeuner

 

IV. Nation, empire, mondialisation 

Apres midi : 15 h à 18h 30

Modérateur et discutant : Pierre Robert Baduel

15h : Didier Le Saout, L’amazighité à l’ère de la mondialisation et la renationalisation de l’identité marocaine

15h 20 : Colette Zitnicki, Nation, Plus grande France, Empire ? Comment penser la France des XIXe et de la première moitié du XXe siècle ?

15h 40 : Mounir Kchaou, Lien national et société civile à l’époque moderne

16h-16h 45 : Débat

16h 45 : Pause café

17h : Jean-Loup Amselle, La globalisation de l’ethnicité

17h 20 : Pierre Robert Baduel,  Nation versus République ? Nationalisme versus Républicanisme ?

17h 40 – 18h 30 : Débat


Samedi  24 septembre 2011

Matinée 9h à 12h 30        

V. Mots et images du national…

Modérateur et discutant : Colette Zitnicki

9h : Michaël Béchir Ayari, Le social et le national dans les expressions de la rue au cours de la révolution tunisienne

9h 20 : Stéphanie Pouessel,  De la tunisianité à la chaîne du grand Maghreb: émergence d’une identité pan-maghrébine ?

10h 30 : Pause-café

10h 50 : Tahar Chikhaoui,

11 20 : Débat

13h : Clôture des travaux :

 

Larme de Rêve |
CREATION Thi_Hanh |
fgaulierpeintures |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | benoit-basset
| Artistes du Finistère / Les...
| Bandiniland