ASSOCIATION CLUB MOHAMED ALI DE LA CULTURE OUVRIERE
UNIVERSITE D’ÉTE 2009 (16e session)
Intégration maghrébine, transferts des connaissances des personnels hautement qualifiés émigrés et mouvement syndical Euro-méditerranéen face à la crise économique et financière mondiale
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Organisée par l’Association Mohamed Ali de la Culture Ouvrière et
le Centre Mohamed Ali de recherches d’études et de formation (CEMAREF)
En collaboration avec la Fondation Friedrich EBERT, la Fondation Paix et Solidarité (syndicats CC.OO) Espagne et l’Ambassade de Finlande en Tunisie
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Hôtel Phébus à Gammarth sur les côtes de Carthage
les 17, 18 et 19 juillet 2009
UNIVERSITE D’ÉTÉ 2009 (16e session)
Intégration maghrébine, transferts des connaissances des personnels hautement qualifiés émigrés et mouvement syndical euroméditerranéen face à la crise économique et financière mondiale
Hôtel Phébus à Gammarth les 17, 18 et 19 juillet 2009
PROGRAMME
Première Journée – Vendredi 17 Juillet 2009
09h 00 : Séance d’ouverture.
Allocutions de :
- M. Habib GUIZA, Président de l’Association Mohamed Ali de la culture ouvrière
- M. Ralph MELTZER, Représentant de la Fondation Friedrich EBERT en Tunisie
- S.E M. Serge Degallaix, Ambassadeur de France en Tunisie
- Mme Anna MERRIFIELD, Représentante de l’Ambassade de Finlande en Tunisie
- Représentant de la Délégation de l’Union Européenne en Tunisie
- Représentant du Ministère des Affaires Sociales de Tunisie.
10 h 00: Pause café
Thème de la première journée -Thème géostratégique : Sur fond de crise économique, financière et environnementale, le Maghreb et les nouveaux grands acteurs mondiaux : Pays du Golfe, Chine, Amérique latine…
Président de séance : Rapporteur :
Première séance (10 h45 – 13h 15)
10h 15 :«L’économie mondiale post-crise. Nouveaux acteurs et nouvelles dynamiques d’échanges »
M. Chedly AYARI, Ancien Ministre – Tunisie
10h 45 : « Le Maghreb face aux nouveaux acteurs mondiaux : les grands émergents (BRICs) sont-ils des concurrents, des nouveaux marchés de débouchés ou des investisseurs de demain pour les pays du Maghreb ? » – Mme Cécile JOLLY, chercheure au Centre d’Analyse Stratégique – France
11 h 15 : Débat
12h 00: :« Derrière les discours sur la réglementation/dérèglementation, des enjeux de répartition. »
M. Jacques OULD AOUDIA, Chercheur – France
12 h 30 : Débat
13 h 00 : Déjeuner
Deuxième séance (17 h 00 – 19 h 15) : Présentation du projet de l’étude prospective sur la Tunisie à l’horizon de 2040. Le renouvellement du projet moderniste tunisien
Président de séance : Rapporteur :
17 h 00 : Pause café
17 h 15 : Présentation du projet :
Le projet moderniste tunisien : Abdelkader ZGHAL
Espace et développement durable : Amor BELHEDI
18 h 00: Débat
19 h 15 : Fin des travaux de la première journée.
Deuxième Journée – Samedi 18 Juillet 2009
Thème de la deuxième journée: La mondialisation des marchés du travail et la gestion concertée des personnels hautement qualifiés dans l’espace euro-africain
Président de séance : Rapporteur :
Troisième séance (matinée)
09 h 00 – 9 h 20 : « Marché du travail, migration et mobilité des travailleurs qualifiés en Tunisie »
M. Hassen BOUBAKRI, chercheur de Tunisie
9 h 20 – 9h35 : Pause café
09h 50 – 10 h 10 : « Accord de gestion concertée entre la France et la Tunisie et les outils de la migration professionnelle ». M. Yves BRUNNER, Directeur de l’Office français d’immigration et d’intégration – OFII
10h10 – 10h30 : « Migration, mobilité et emploi ». Mme Nicole Martin, experte sur les questions de migration – France
10h 30 – 11h 30 : Débat
11h30 – 12h00 : « Présentation d’expériences de mobilité des jeunes chercheurs tunisiens »
M. Ismat GUIZA, Universitaire, Président d’International Project Power – France
12 h 30 – 13h 00 : Débat
13h 00 : Déjeuner
Quatrième séance : (17 h 00 – 19 h 15)
Président de séance : Rapporteur :
17 h 00 : Pause café
17 15 : Présentation des projets de l’Association Mohamed Ali et de son centre de formation
(CEMAREF) en collaboration avec leurs partenaires
- Appel à proposition de la Commission Européenne et le PNUD « Migration et
Développement »,
- Leadership des jeunes dans le milieu associatif,
- Projet de coopération entre coopératives Tunisiennes et catalanes…) Habib GUIZA, Hassen BOUBAKRI, Zohra BOUSNINA, Yamina MATHLOUTHI
18 h 15: Débat
19 h 15 : Fin des travaux de la deuxième journée
Troisième journée – Dimanche 19 Juillet 2009
Thème de la troisième journée : Mondialisation, régulation, droits sociaux et rôle des syndicats dans la zone Euromed à l’heure de la crise économique et financière internationale.
(09 h 00 – 14 h 00)
Président de séance : Rapporteur :
09 h 00 – 10 h 00 : Les syndicats face aux défis de la crise financière et économique et les nécessaires reformes. Anissa ALLAOUCHE, Jacky FAYOLLE,(Chercheurs de France ) et Dan GALLIN (syndicaliste et chercheur suisse)
10 h 00 : Pause café
10 h 15 – 11 h 00 : Débat
11 h – 12 h 00 : Témoignages de syndicalistes du Nord et du Sud de la Méditerranée : Jean-Paul BOUCHET, (CFDT-Cadres, France ), Javier Miro (Fondation Paix et Solidarité – CC.OO) , Tony FERIGO (CISL – Italie), Carles VALLEJO ( CCOO Barcelone), Habib GUIZA (Syndicaliste – Tunisie) , Najia ZEGHOUDA (Syndicaliste d’Algérie)
12 h 00 : Débat
13h00 : Synthèse des travaux de l’Université d’Eté 2009 présentée par Jacques Ould Aoudia, évaluation des travaux et propositions du thème de la 17e Université d’Eté de 2010
13 h 45 : Clôture de la 16e Université d’Eté 2009
14 h 00 : Déjeuner.
UNIVERSITE D’ÉTE 2009 (16e session)
Intégration maghrébine, transferts des connaissances des personnels hautement qualifiés émigrés et mouvement syndical euroméditerranéen face à la crise économique et financière mondiale
Hôtel Phébus à Gammarth les 17, 18 et 19 juillet 2009
Projet de Problématique et axes de l’Université d’Eté 2009
Le projet de programme pour l’Université d’Eté 2009 s’articule, comme chaque année, avec les thèmes abordés au cours de l’Université d’Eté précédente de 2008. Les travaux menés en 2008 ont fait émerger, au travers des interventions et débats, l’importance de la mondialisation des marchés de travail, notamment la question de la « fuite des cerveaux » et de la nécessité d’une gestion concertée des migrations des personnels hautement qualifiés et du transfert de leur savoir faire au profit de leur pays d’origine dans l’espace euro-africain.
A l’heure où l’Union du Maghreb Arabe fête ses vingt années d’existence, mais où les progrès vers l’intégration sont bloqués, un regard critique s’avère plus que jamais nécessaire pour mesurer le coût du non-Maghreb, les dépenses de sécurité et d’armement que cette situation engendre et montrer toutes les opportunités perdues pour les peuples de la région.
Enfin, la crise économique et financière mondiale est en train de frapper de plein fouet les salariés, confrontés à une montée dramatique du chômage en Europe et, par effet de contagion, dans la rive sud. Cette crise se combine avec celle de l’environnement, dont les effets se feront sentir de plus en plus. La question de la durabilité du modèle qui a prévalu jusque là est désormais posée.
Toutes ces évolutions interpellent les mouvements syndicaux de la région ; ils doivent réfléchir ensemble sur la crise et ses retentissements et envisager, de manière solidaire, les conditions de son amortissement et de son dépassement.
Ces trois questions essentielles 1/ l’intégration maghrébine dans la situation actuelle marquée par l’émergence de nouveaux acteurs mondiaux, 2/ la gestion concertée des migrations des personnels hautement qualifiés et du transfert de leur savoir faire au profit de leur pays d’origine et 3/ les mouvements syndicaux face à la crise, constituent les thèmes de réflexion de l’Université d’Eté 2009.
Enfin, l’Université d’Eté 2009 offrira l’occasion de présenter l’état d’avancement des travaux menés dans le cadre de l’étude prospective entreprise par l’association portant sur le « Renouvellement du projet moderniste tunisien ».
1/ Thème géostratégique : Sur fond de crise économique, financière et environnementale, le Maghreb et les nouveaux grands acteurs mondiaux : Pays du Golfe, Chine, Amérique latine…
L’une des faces du « changement d’époque » évoquée lors de l’Université d’Eté 2008 porte sur l’émergence de nouveaux grands acteurs mondiaux qui pèsent sur les équilibres économiques et politiques de la planète et revendiquent leur place dans la définition des nouvelles règles du jeu mondial. La Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud… ne se sentent plus à la périphérie du monde développé, obligés, comme tous les autres pays du Sud à accepter sans discussion les règles du jeu élaborées jusqu’ici d’une façon exclusive par les pays du Nord. Ils revendiquent toute leur place dans le monde multipolaire qui se crée sous nos yeux.
Ainsi, on parle beaucoup de l’influence croissante de la Chine en Afrique sub-saharienne, mais aussi de celle de l’Inde, du Japon, du Brésil… L’Amérique Latine, dans sa nouvelle configuration politique (Brésil, Argentine, Chili, Bolivie, Venezuela etc…), tente de rompre avec l’ultralibéralisme dominant en initiant de nouvelles stratégies dans lesquelles l’Etat reprend son rôle d’acteur essentiel, adossé à une mobilisation populaire à connotation identitaire.
Si les pays du Maghreb ne font pas partie de ces grands acteurs, ils voient leur environnement international changer très rapidement : de nouvelles routes commerciales s’ouvrent pour eux, de nouveaux flux d’investissement se créent, qui relient les pays du Sud entre eux (avec l’Asie, l’Amérique latine, la Russie et les pays d’Asie centrale, d’autres pays du monde arabe). Ces ouvertures nouvelles s’accompagnent de mouvements de personnes. Des mouvements anciens comme ceux qui dirigent des travailleurs du Maghreb vers les pays du Golfe, mais aussi de nouveaux mouvements : déjà l’Algérie accueille une population chinoise importante qui participe aux grands travaux publics, et qui demeure sur place une fois le chantier achevé. Au Maroc, les commerçants chinois sont très actifs. Les capitaux du Golfe font lever immeubles et grands travaux… Le mutations à l’œuvre en Amérique latine ouvrent elles des nouvelles opportunités de rapprochement et d’échanges pour les pays maghrébins ? Est possible ? Est-ce souhaitable ?
Cette apparition de nouveaux acteurs agissant sur le plan mondial et y exerçant une influence grandissante (économique, financière, diplomatique et politique) pose des questions importantes.
Quelle sont la nature de ces phénomènes et leurs conséquences pour les pays du Maghreb avec quels risques (cf. la volatilité des investissements, du Golfe en particulier, constatée lors de la crise actuelle? Quelles opportunités et quelles perspectives ces phénomènes leur ouvrent-ils ? Quelles sont les complémentarités possibles ? Y-a-t-il une possibilité de constituer un axe Maghreb avec ces nouveaux acteurs ? Autrement dit, est-ce que chacun des pays du Maghreb doit chercher à nouer des relations avec ces nouveaux acteurs ou bien des démarches conjointes sont possibles (par exemple pour associer ces acteurs à des grands projets structurant au niveau maghrébin) ?
Plus profondément, quels enseignements tirer pour les pays du Maghreb des expériences réussies de ces pays ? Dans la crise économique, financière et environnementale que nous traversons, quels enseignements pouvons nous tirer des changements de cap opérés par certains de ces pays vers une plus grande prise en compte des enjeux sociaux et écologiques (Chine, Corée…) ?
Ce sera le premier thème qui animera nos travaux de la 16° Université d’Eté, en juillet 2009.
2/ Un thème spécifique : La mondialisation des marchés du travail et la gestion concertée des personnels hautement qualifiés dans l’espace euro-africain
L’internationalisation des marchés du travail qualifié apparaît généralement comme un phénomène agressif, susceptible d’affecter les pays, leur souveraineté, leurs capacités de développement, leurs possibilités de croissance. Durant ces dernières années en effet, les grands pays d’immigration de l’OCDE ont notablement infléchi leurs politiques dans le sens d’une sélection mais aussi d’une incitation accrue des candidats étrangers à l’obtention d’une position professionnelle sur leur territoire. L’offre et la demande s’expriment donc plus librement qu’auparavant, au-delà des frontières, remettant en cause la capacité des Etats d’origine à fixer localement leur main d’œuvre qualifiée, plus encore que par le passé. Cette dimension internationale de la flexibilité se matérialise dans des dispositifs juridiques bi ou multilatéraux divers.
Parallèlement, la notion et les politiques de co-développement s’imposent peu à peu comme des références dans l’espace euro-africain, impliquant une régulation conjointe, par les Etats d’émigration et ceux d’immigration des flux de main d’œuvre, notamment qualifiée. A l’origine même de cette notion de co-développement, dès les années 1990, réside l’idée d’une gestion concertée des marchés du travail. L’hypothèse est celle d’une complémentarité des deux pays, d’accueil et d’origine, dont les situations distinctes, les caractéristiques différentes, les dotations en ressources humaines contrastées, permettraient de tirer profit d’avantages comparatifs (temporaires ou durables) favorables aux deux parties. Par exemple, l’anticipation d’un besoin d’informaticiens au nord de la Méditerranée pourrait donner lieu à une ouverture sectorielle pour une mobilité originaire des pays de la rive sud, avec des compensations prévues en termes de projets de développement et de formation dans cette branche, sur place, ultérieurement.
Il y a tension entre ces deux modes de régulation, par le marché ou par les politiques publiques. Comment se résout-elle dans l’espace euro-africain ? Ce dernier pourrait-il constituer un exemple intéressant dans une mondialisation où le marché apparaît souvent comme le mode de régulation privilégié par défaut ? Les droits et les conditions des travailleurs migrants sont-ils mieux pris en compte dans une concertation stratégique collective que dans une transaction individuelle ? La planification des besoins respectifs des marchés du travail des pays d’accueil et d’origine est-elle effective et réaliste pour en déduire une co-gestion migratoire efficace et équitable par catégories professionnelles ? A travers – ou parallèlement à – la convergence attendue des marchés, verrait-on poindre l’émergence d’une authentique société transnationale entre les deux rives de la Méditerranée ?
Ces quelques questions soulignent bien que les enjeux ne sont pas minces. Pour les éclairer, la rencontre de l’Université d’Eté souhaite être l’occasion d’apports empiriques et théoriques relevant de plusieurs domaines de savoirs et provenant de nombreux pays.
3/ Enfin, le 3e thème portera sur la mondialisation, la régulation, les droits sociaux et le rôle des syndicats dans la zone Euromed à l’heure de la crise économique et financière internationale.
Une des préoccupations majeures de la société civile en général et des syndicats en particulier est de pouvoir mener des réflexions sur un certain nombre de thèmes en toute sérénité, sans langue de bois et indépendamment des recommandations des organismes de financement internationaux (FMI Banque mondiale).
Avec la dérégulation des marchés financiers mondiaux depuis 30 ans, on a connu des révisions du droit du travail allant dans le sens de la flexibilité et de la marginalisation des travailleurs. Les employeurs des pays du Maghreb ont de plus en plus tendance à recruter et licencier leurs employés en s’affranchissant des droits du travail. Le secteur informel, par nature non soumis au droit du travail, a continué à être le seul pourvoyeur d’emploi des populations les moins protégées ne leur permettant pas un niveau de vie et des conditions de travail décentes.
Face à ces évolutions, les syndicats n’ont pas renouvelé leurs visions ni leurs structures qui demeurent en retrait par rapport aux réalités nouvelles.
La crise économique et financière mondiale révèle que les dérégulations des marchés financier et des marchés du travail ont été profondément liées aux questions de répartition des revenus : partout elles ont conduit au recul des droits sociaux, à l’aggravation de la précarité et des conditions de travail, à la baisse relative des revenus salariaux tant dans les pays développés que dans les pays en développement.
La crise ne pose donc pas seulement la nécessité de discipliner la sphère financière en mettant en place une nouvelle régulation à l’échelle mondiale. Elle pose également la question des droits des travailleurs, des protections des plus faibles, et plus généralement de la répartition des revenus.
Dans cet ordre qu’il s’agit de construire, les syndicats ont un rôle précieux à jouer car partout dans le monde, en particulier dans l’espace euro-méditerranéen, ce sont les salariés qui sont les grandes victimes de la crise et de la suprématie de la domination financière.
Il importe de poser des questions légitimes sur l’état des lieux et le devenir du syndicalisme aussi bien au Nord qu’au Sud de la Méditerranée :
Les syndicats du Sud ont-ils réellement pris conscience des transformations profondes et irréversibles de l’économie mondiale, mais aussi de la nouvelle donne sociale et syndicale ? Ont-ils compris le mouvement historique qui est intervenu depuis 30 ans environ, qui a changé le modèle économique, passant d’un modèle « fordiste » à un modèle libéral, avec des conséquences majeures en termes de répartition des revenus, de rôle de l’Etat, de marges de manœuvre des syndicats?
Dans les pays développés, le modèle fordiste s’est installé en réponse à la crise de 1929. Il s’est caractérisé par une forte relation entre l’accroissement des salaires et l’accroissement de la productivité, poussée par la confrontation entre syndicats ouvriers et direction des entreprises. Ce modèle a réalisé une prise en compte plus ou moins équilibrée des intérêts des différentes parties prenantes de la création de richesse et de sa répartition (actionnaires, salariés, consommateurs). Les opportunités de l’ascenseur social ainsi créé ont permis le développement massif des classes moyennes notamment dans les pays développés, gage de stabilité politique et de dynamisme économique.
Dans ce modèle, l’Etat avait un rôle protecteur sur le plan social et disposait de marges de manœuvre élargies pour gérer les contraintes extérieures dans un contexte d’ouverture limitée ; l’espace national était le cadre majeur de définition des politiques publiques. Les décollages économiques des pays comme la Corée, Hongkong, Singapour, Taïwan, les reconstructions de l’après guerre en France, Italie, Allemagne et Japon se sont opérées dans ce cadre où les politiques publiques n’étaient pas contraintes par les engagements commerciaux (protectionnisme possible) ou financiers (politique de changes possibles).
Le modèle libéral mis en place progressivement dans les années 1980 a entrainé une rupture du lien entre croissance des salaires et croissance de la productivité, permis par le recul du mouvement syndical et un déplacement considérable de la richesse vers les actionnaires. L’espace économique devenant mondialisé a favorisé les consommateurs à travers la baisse des prix des produits importés en provenance des pays à bas salaires. S’il a permis l’émergence de nouvelles puissances industrielles en Asie du sud-est notamment et un recul sensible de l’extrême pauvreté dans ces pays, il a également conduit à un creusement des inégalités dans les pays anciennement industrialisés comme dans les pays émergents.
Parallèlement, le rôle de l’Etat a été réduit tant comme intervenant économique que comme protecteur social. La libéralisation des échanges économiques et financiers au niveau mondial a contribué à réduire ce rôle de l’Etat en limitant ses marges de manœuvre monétaires (indépendance des banques centrales) et budgétaire (primauté à la réduction de l’inflation) ce qui revient à privilégier les détenteurs d’actifs financiers (et donc les couches âgées de la population), par rapport aux investisseurs dans les activités productives (et donc les couches plus jeunes de la population).
Le mode de consommation de masse des pays développés promu dans le cadre de ce modèle et l’émergence de nouveaux pays industrialisés à forte intensité énergétique ont conduit à de graves atteintes à l’environnement.
Le modèle libéral financier (1990-2007) qui s’est installé progressivement dans les années 90 est une version « aggravée » du modèle précédent. Il était marqué par une libéralisation financière accrue sous l’effet d’une innovation financière de plus en plus dérégulée diluant à l’infini les risques, surtout aux Etats-Unis, en Grande Bretagne.
La déconnexion salaire-productivité s’est encore amplifiée, toujours au détriment des salaires. Pour enrayer la baisse de la demande des salariés/consommateurs que cela a entraîné, et sous l’effet de la dérégulation financière, les autorités ont favorisé la forte croissance du crédit bancaire vers le logement et la consommation. Dans les pays développés, ce développement du crédit a freiné la dégradation de la situation des classes moyennes salariées, tandis que dans certains pays émergents, il a contribué à la formation des classes moyennes accédant à la consommation de masse. Mais dans la plupart de ces pays, ce sont des « classes moyennes à crédit » qui se sont constituées. Une partie de ces ménages, tant dans les pays développés qu’émergents, est en effet vulnérable aux retournements de situation (chômage, baisse de l’activité) qui affectent leurs capacités de remboursement.
Tous les pays du monde qui ont suivi ce schéma (tenter de compenser les baisses de salaires par un développement du crédit aux salariés) ont ainsi créé des « actifs toxiques » domestiques, et sont menacés de crise financière.
L’effondrement de ce modèle libéral financier en 2007 et surtout 2008, sous l’effet de l’éclatement de la bulle des crédits hypothécaires aux USA, pose des interrogations quant à la transition vers un nouveau modèle économique tant au niveau des pays développés que des pays émergents et en développement.
Vers quel système se dirige-t-on ? Vers le rétablissement du système antérieur ? Si oui, ce modèle est il durable tant il distord la répartition des richesses tout en détruisant l’environnement ?
Se dirige-t-on vers une mutation profonde du modèle économique et social prenant en compte de nouvelles clés de répartition de la richesse, mais aussi le respect des enjeux environnementaux ? Mais ce modèle reste à élaborer et défendre.
Personne ne détient la réponse aujourd’hui. Le mouvement syndical est partie prenante de l’élaboration de ces réponses.
A-t-il compris les transformations qui interviennent dans la composition des travailleurs avec l’apparition et l’extension de nouvelles formes de travail, à quoi correspondent de nouvelles catégories de salariés ? N’est-on pas amené à constater que, face à des changements et des transformations essentielles, les syndicats du Nord, mais aussi du Sud, ont persisté dans leurs démarches et leur pratiques traditionnelles datant de plusieurs décennies, comme si rien ne s’était passé ?
L’enjeu est considérable dans le Sud à tout le moins, car il s’agit, ni plus ni moins, de passer d’une étape historique à une autre, d’un modèle syndical à un autre, d’un syndicalisme unique de fonction publique et du secteur d’Etat agissant dans le cadre d’une capitalisation d’Etat, fortement centralisé, à un syndicalisme pluriel de nouvelle classe ouvrière agissant dans le cadre d’un capitalisme libéral mondialisé ?
Le contexte actuel de la mondialisation marqué par la précarisation et la fragilisation des statuts ne doit pas cacher certaines avancées. Ainsi en est-il des accords-cadres qui permettent d’appliquer le droit aussi bien en Europe que dans les pays de délocalisation (Volkswagen à Sao Paulo). Mais les contre-exemples existent comme le cas de Léoni (câblage) qui, malgré l’accord cadre, ne respecte pas le travail de nuit des femmes en Tunisie. Les demandes du syndicat italien des métallurgistes pour le respect des accords sont restées sans suite. L’octroi du label social aux entreprises en Europe permet de veiller au respect des droits sociaux fondamentaux dans les pays où certaines structures sont délocalisées.
Les réflexions à entreprendre et les actions à initier pour faire face à ces préoccupations nécessitent un environnement propice au pluralisme. Le pluralisme syndical ne doit pas être considéré a priori comme une division du mouvement des travailleurs ; il peut être source d’enrichissement, de stimulation du renouveau. Il peut même être un vecteur du pluralisme politique. Tout dépend du contexte dans lequel il s’inscrit et de la volonté et du projet de ses initiateurs.
Ce sont toutes ces questions que le troisième thème de l’Université d’Eté est appelé à examiner, à discuter.
UNIVERSITE D’ETE 2009 ( 16e session )
Hôtel «Phébus » – Gammarth 17 – 19 juillet 2009
Liste des participants (es)
Tunisie
Universitaires
Mahmoud BEN ROMDHANE, Mehdi MESSAOUDI, Hassen BOUBAKRI, Lotfi BEN
AISSA, Yamina MATHLOUTHI, Abdelmagid CHARFI, Amor Belhedi, Tahar BENGUIZA,Abdelkader ZGHAL, Monia BENJEMIA, Abdelkarim HIZAOUI, Mustapha HADDAD,Larbi CHOUIKHA,Lassad JAMOUSSI,Noureddine FALAH,Abdallah ZRELLI
Syndicalistes,
Ridha ACHOUR , Habib GUIZA, Mohamed CHAKROUN,Abderrazak BAABOU, Tarek MEHRI, Abdellatif BOUTOUTA,Leila HAZEM,Fatima CHERIF,Wissal JAIDI,Mohamed , Radhi BENHASSINE,,Fethi Ben Romdhane,Fatah THABET,Hédi JOUINI
Personnalités Nationales
Chedly AYARI, Tahar AZAIEZ, Mohamed ENNACEUR, (anciens Ministres)
Ahmed OUNAIES (Ambassadeur à la retraite),
Représentants des Ministères
M. Belgacem HAMMAMI, Représentant du Ministère des Affaires sociales et de la Solidarité
Représentants des entreprises
Radhi MEDDEB, PDG du bureau d’étude “ Comete Engineering”
Représentants des ONG
Taieb BACCOUCHE, Président de l’Institut Arabe des Droits de l’Homme
Salah ZGHIDI :Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme
Mekki JAZIRI : Ordre des avocats Sfax
Monia ABED et Moufida BELGHEITH : Représentantes de l’association féminine de recherches sur le développement – AFTURD
Zeineb MAHJOUB : Association des responsables des ressources humaines – ARFORGUE
Journalistes
, Moncef MAHROUG.(revue ARABIES), Ridha BENHA1SSINE (ALMOUSTAKBEL), Adel KADRI (Elwehda), Journalistes de “Réalités, « Le Temps », « Assabah », et « Achourouk »
Etudiants (es)
Sanaa HNAIEN, Nadya TOUHAMI, Noura HOSNI, Nadhem GUIZA, Hafedh Jendoubi,Ines SAADI, Hajeur NAYEL
Institutions non tunisiennes, Résidantes en Tunisie
S.E. Monsieur l’Ambassadeur de France en Tunisie
Mme anna MERRIFIELD : Ambassade de Finlande en Tunisie
M. Bernard PHILIPPE , Délégation de la Commission européenne en Tunisie
M. , M. Sami ADOUANI et Mme Barbara ABDESSAMED : Fondation Friedrich EBERT
Mme Julie BEDOS : Ambassade de France en Tunisie
Mme Laura G. BYERGO – Ambassade USA en Tunisie
Mme Sophie KARLSHAUSEN – Ambassade de Belgique en Tunisie
Mme Milagros JIMENEZ – Ambassade d’Espagne en Tunisie
M. Marc PETZOLDT : Organisation Internationale pour la Migration
M. Yves BRUNNER – Directeur de l’office Français d’immigration et d’intégration
Pierre-Noel DENIEUIL – Directeur de l’institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC)
Mme Alice BORNHOFEN – Ambassade du Brésil en Tunisie
Cigdem SAYLIMAN – Ambassade de Turquie en Tunisie
Hors Tunisie
Espagne
- Marta Vallejo Herrando / FUND. PAU I SOLIDARITAT Catalunya
- Oriol HOMS / Directeur de CIREM
- Carles Vallejo / Union Barçalones de CC .OO
- Javier Miro / Fondation Paix et Solidarité de la Confédération Syndicale de CC.OO
- Francesco NEIRA / Union Générale du Travail d’Espagne (UGT) – Catalunya
- Simon ROSADA / membre du comité exécutif national de CC.OO de Catalunya
Italie
- Anthony FERIGO / CISL
Suisse
- Dan GALLIN / Global Labour Institute
France
- Jean-Paul BOUCHET / CFDT
- Nicole Martin / Chargée de mission – Réinsertion et coopération, Ministère de l’Emploi
- Anissa ALLOUACHE / Universitaire de Nanterre Paris X
- Alaya ZAGHLOULA / A.E.F.T.I
- Ismet GUIZA / chercheur, Directeur de « International Project Power »
- Jacques OUED OUDIA / Economiste
- Jacky FAYOLE, chercheur (Alpha)
- Laure GENDRAUX / SECAFI
Algérie
- Boujomâa GHACHIR – Président de la Ligue algérienne de droits de l’homme
- Najia ZGHOUDA, syndicaliste
Maroc
- Hamid LAMOURI – Universitaire
Lybie
Mustapha ATTIR, Othmane AMINE, NASR CHIBANI – Universitaires
PROGRAMME 2009
Le programme est constitué de 7 axes :
1 . Projet de recherche-action sur le thème :
Les initiatives d’économie sociale et solidaire en Tunisie : perspectives et développement des Sociétés mutuelles de services agricoles – SMSA
- Séminaire de démarrage du projet le 11 janvier 2009 à l’hôtel Belvédère à Tunis
2. Projet de formation sur le thème :
Leadership des jeunes dans le milieu associatif
- Séminaire de démarrage du projet le 16 janvier 2009 à l’hôtel Belvédère à Tunis
3 . Projet d’étude prospective sur la Tunisie à l’horizon 2040 :
Le renouvellement du projet moderniste tunisien
- Séminaire de démarrage du projet le 23 janvier 2009 à l’hôtel Ariha à Tunis
4. Projet de formation sur le thème :
Insertion professionnelle des jeunes et citoyenneté
- Séminaire de démarrage du projet le 7 mars 2008 à l’hôtel Belvédère à Tunis
5. Séminaire le 6 mars 2008 à l’hôtel ARIHA à Tunis sur le thème :
-La sous-traitance et le droit du travail
- Une rencontre de préparation de projets de recherches du réseau RECEPTIS
6. Université d’Eté (16e session) les 17, 18 et 19 juillet 2009 à l’hôtel Phébus à Gammarth sur les côtes de Carthage sur le thème :
Intégration maghrébine, transferts des connaissances des personnels hautement qualifiés émigrés et mouvement syndical euro-méditerranéen face à la crise économique et financière mondiale
7. La publication des actes des Universités d’Eté des années 2007 et 2008
La réalisation de ce programme nécessite une dizaine de journées d’études et de préparation, ainsi que des déplacements en dehors de la Tunisie (France, Espagne, Italie, Belgique, Maroc, Algérie….) .
ACMACO :
Objectifs, spécificités, missions
et modes d’organisation et de fonctionnement
L’ACMACO a été crée en décembre 1992 par une vingtaine de syndicalistes de Gabès à l’initiative du camarade Habib GUIZA qui était à l’époque, secrétaire général de l’union régionale du travail – UGTT – Gabès.
C’est une organisation non gouvernementale ( ONG) à but non lucratif qui s’est constituée en vertu de la loi sur les associations. La décision de son agrément par les autorités tunisiennes est publiée dans le Journal Officiel ( JORT ) n°125 du 29/12/1992.
Spécificité ,objectifs et organisation
Les fondateurs de l’ACMACO, après une large discussion autour de l’identité et des objectifs de leur organisation, étaient conscients que celle-ci n’est pas orientée prioritairement vers l’action mais vers la réflexion qui fonde l’action, et cela dans une perspective stratégique.
Elle n’a pas pour objectif la mobilisation,donc elle n’a pas un enjeu électoral. Sa vocation est plutôt de favoriser les échanges, la formation, les études et la recherche sur les questions sociales et syndicales.
En l’absence de lois régissant le cadre institutionnel le plus approprié à ce type d’organisation, à savoir les fondations, les fondateurs de l’ACMACO avaient choisi de se conformer juridiquement à la loi tunisienne sur les associations ; mais de par la genèse et la vocation de l’ACMACO,ils ont opté pour le modèle d’une fondation quant à son fonctionnement et à son mode d’ organisation et de gestion.
Sur cette base,ils ont désigné le camarade Habib GUIZA, initiateur et principal fondateur, président et délégué général de l’ACMACO et l’ont chargé de la diriger. Il est assisté d’un secrétariat composé de 6 membres.
Depuis 1994, date du démarrage des activités de l’ACMACO jusqu’en 2003, le rayonnement national et international n’a pas cessé de s’élargir, de même le nombre et la qualité des activités et des participants se sont accrues et développés.
En effet, en 10 ans d’activités et de travail soutenu, l’ACMACO a énormément progressé.
Deux rencontres d’évaluation ont eu lieu en 1996 et en2001, il en sort :
1. Au niveau des activités et des missions
- l’Association Mohamed Ali a été un lieu d’expression libre et plurielle. Elle a traité de thèmes importants pour le monde du travail et bénéficié de l’apport et des réflexions de chercheurs , d’acteurs sociaux tunisiens et méditerranéens, de personnalités et de représentants de l’Administration tunisienne ;
- elle a été un espace privilégié de réflexion et d’échange à l’échelle euro-méditerranéenne autour des questions économiques et sociales contemporaines se rapportant au monde du travail de la région avec la participation d’universitaires, chercheurs, syndicalistes et autres acteurs sociaux ;
- la production de l’Association ,dans son ensemble , a répondu aux attentes, les contributeurs nationaux et euro-méditerranéens étant le plus souvent, au fait des productions scientifiques les plus récentes à l’échelle mondiale dans le domaine.
2. Au niveau de l’organisation et du fonctionnement qui ont fait l’objet de discussions des participants de deux rencontres et notamment celle de 2001, il a été retenu, compte tenu de sa mission et de ses spécificités qu’outre son comité de membres fondateurs, son président et son secrétariat qui sont chargés de la gestion administrative et financière, l’ACMACO s’appuie, dans ses activités, sur les structures consultatives suivantes :
- Un Comité Scientifique composé d’universitaires et de chercheurs, ayant pour fonction :
a. d’élaborer les programmes des séminaires, recherches, Universités d’Eté, etc.
b. de contribuer au renforcement des relations et des échanges avec les chercheurs et les institutions de recherche tant tunisiens qu’étrangers, et dont les préoccupations sont similaires à celles de l’ACMACO.
c. De participer activement à la recherche de partenaires pour le développement du CEMAREF.
- Un Conseil d’Orientation composé de personnalités et d’acteurs sociaux du monde du travail, appelé à contribuer à l’élaboration des orientations générales de l’ACMACO et à l’évaluation de l’impact de ses activités.
Le conseil d’orientation est composé de 4 collèges :
i. le collège des membres fondateurs,
ii. le collège des membres de droit : représentant des syndicats, de l’Université, de l’Administration..,
iii. le collège des personnalités qualifiées,
iv. le collège des invités
- Un Comité International de Parrainage composé de représentants du monde du travail , de chercheurs de deux rives de la Méditerranée ayant pour fonction de présenter des propositions de nature à renforcer la dimension euro-méditerranéenne de l’ACMACO et de ses activités.
Adresse
8, rue de l’Argentine (2ème étage) 1002 Tunis Belvédère Tel / Fax : 216.71.792475
Email : habibguiza@yahoo.fr
ACTIVITES
L’Association Mohamed Ali de la Culture Ouvrière ACMACO est à sixième année d’activités
avec 18 colloques et séminaires.
1994: * La première session de l’Université d’été les 12,13 et 14 août à Gabès
sur le thème: “ pour une nouvelle culture du travail “
1995: * Un séminaire les 10 et 11 mars à Tunis sur le thème:
“ le monde du travail face aux mutations économiques et sociales”
* La deuxième Université d’été à Bizerte les 21,22et 23 juillet sur le thème:
“ Monde du travail et emploi: enjeux technologiques et mondialisation.”
* Rencontre sur “ le programme de mise à niveau des entreprises tunisiennes”
le 24 novembre à Tunis.
*Participation de l’Association au I. Forum Civil Euro-Med à Barcelone
les 29,30 /11 et le 1 /12/ 1995
1996: * Un séminaire les 19 et 20 avril à Tunis sur le thème:
“ Droit Social et Mutations”.
* Un séminaire le 17 juin à Gabès sur le thème:
“ Culture d’entreprise et Programme de Mise à Niveaux des entreprises”.
* La troisième session de l’Université d’Eté les 26,27 et 28 juillet à Mahdia sur
le thème: “ Acteurs Sociaux et Mutations: Intégration ou Exclusion ? ”.
* Rencontre du 6 décembre à Tunis sur le thème:
“ Monde du travail et perspectives du développement au IX plan National du Déve.”.
* Rencontre Internationale les 14 et 15 décembre à Gammarth sur le thème:
“ l’Association Mohamed Ali: évaluation et perspectives d’avenir”.
1997: * Un séminaire les 4 et 5 avril à Tunis sur le thème:
“ Formation Professionnelle et Mutations”.
* La quatrième session de l’Université d’Eté les 18,19 et 20 juillet à Gammart sur
le thème: “ Acteurs Sociaux et enjeux actuels: quel compromis social possible? ”.
* Participation de l’Association au II Forum Civil Euro-Med à Naples en Italie
Les 12,13 et 14 décembre 1997.
1998: * Un séminaire les 3 et 4 avril à Tunis sur le thème:
“ Changements et perspectives de la formation professionnelle ”.
* Participation de l’Association à la Conférence Nationale sur l’emploi ,les – 11.12.13 juin.
* La cinquième session de l’Université d’Eté les 17,18 et 19 juillet 1998 à Gammarth
sur le thème: “ Les pactes sociaux dans la zone Euro-Méditerranéenne”.
1999: * Un séminaire les 12 et 13 mars à Tunis sur le thème:
“ L’enseignement de base en Tunisie: les acquis, les défis et les perspectives”.
* L’agrément par le Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi en date
du 28 mai 99 d’un centre de l’Association Mohamed Ali sous le n° 344/6058/99, dénommé
“ Centre Mohamed Ali de Rechecherhes , d’Etudes et de Formation “ CEMAREF ”
* La sixième Université d’Eté les 23,24 et 25 juillet 1999 sur le thème:
“ Emploi et Droits sociaux dans la zone Euro-Méditerranéenne “
2000: * Un séminaire les 4 et 5 mars à Tunis sur le thème:
“ Développement des ressources humaines et transition libérale de l’économie tunisienne”
* Un séminaire les 5 et 6 mai à Tunis sur le thème:
“ Transition vers l’économie du marché et reconversion professionnelle des travailleurs en Tunisie”
* La septième Université d’Eté les 14, 15 et 16 juillet 2000 à Gammarth sur le thème:
“ Le monde syndical dans la zone Euro-Arabe et Méditerranéenne face aux défis de la mondialisation”
2001 : Un séminaire les 16 et 17 février à Tunis sur le thème :
« Syndicalisme et Management à l’ère de la Mondialisation »
*un séminaire les 9 et 10 mars à Tunis sur le thème :
« L’impact de la mondialisation sur le travail et l’emploi des femmes : le cas de la Tunisie »
*un séminaire les 11 et 12 mai à Tunis sur le thème :
« Le système de relations professionnelles en Tunisie : essai d’évaluation »
*La huitième Université d’Eté les 20,21 et 22 juillet 2001 à Gammarth sur le thème :
Le volet social , culturel et humain du Partenariat Euro-Méditerranéen
et la participation des sociétés civiles, six années après Barcelone
* Rencontre d’évaluation des activités de l’Association Mohamed Ali , les 21 et 22 décembre 2001 à l’hôtel Phébus à Gammarth.
2002 : un Séminaire les 3 et 4 mai à l’hôtel Belvédère à Tunis, sur le thème :
Le Monde du travail face aux mutations économiques et à leur impact sur le marché de l’emploi
* 9e Université d’été, les 26,27 et 28 juillet à l’hôtel Khamsa Corrinthia à Gammarth sur le thème :
Pour la refondation du Partenariat dans la zone Euromed.
Quel rôle des sociétés civiles ( Syndicats et ONG )
2003 : * Séminaire les 7 et 8 mars à l’hôtel Belvédère à Tunis, sur le thème :
le dialogue social en Tunisie : les acquis, les défis et les perspectives
* 10 e Université d’Eté les 18,19 et 20 juillet à l’hôtel Phébus à Gammarth sur le thème :
Le projet euroméditerranéen dans l’après 11 septembre :
Europe, Maghreb/monde arabe et sociétés civiles face à leur avenir
o Rencontre internationale les 12,13 et 14 décembre 2003 à l’hôtel Karim à Gammarth , pour la mise en œuvre d’un réseau dénommé :
« Réseau Euromed de Confrontation et d’Etudes Prospectives sur Travail, Innovation et Droits Sociaux » RECEPTIS
2004 : * Séminaire les 16 et 17 avril à l’hôtel Belvédère à Tunis, sur le thème :
la négociation collective en Tunisie : les acquis, les défis et les perspectives
* 11 e Université d’Eté les 23,24 et 25 juillet à l’hôtel Khamsa Corrinthia à Gammarth sur le thème :
Sociétés civiles et monde du travail dans le bassin méditerranéen à l’heure du « nouveau voisinage » proposé par l’Europe et du « Grand Moyen-Orient » proposé par les Etats-Unis
2005 :.Conférence internationale les 22 et 23 avril 2005 à l’hôtel Belvédère à Tunis sur le thème :
L’avenir du secteur du textile et de l’habillement dans la zone euro-méditerranéenne :
quel impact du démantèlement de l’accord multifibre sur l’emploi, les qualifications et l’entreprise ?
* 12 e Université d’Eté les 21,22, 23 et 24 juillet à l’hôtel Khamsa Corrinthia à Gammarth sur le thème :
La construction régionale et le partenariat Euro-Med : le cas du Maghreb
Pour un rôle efficace des sociétés civiles (Syndicats et ONG)
2006 : * Projet sur : contribution à la réhabilitation du secteur de l’économie sociale en Tunisie
Séminaire de démarrage du projet les 27 et 28 janvier 2006 à l’hôtel Nova Park à Carthage sur le thème :Le secteur coopératif en Tunisie : le cas des sociétés mutuelles de services agricoles- SMSA
Etats des lieux, aspects juridiques, gestion du dossier fiscal et perspectives
* Séminaire les 14 et 15 avril 2006 à l’hôtel Belvédère pour la Mise en œuvre des
travaux de recherches du « Réseau Euromed de Confrontation et d’Etudes Prospectives sur
Mouvements des personnes et des capitaux au sein du bassin euro-méditerranéen et responsabilité sociale des acteurs
* 13 e Université d’Eté les 21,22, et 23 juillet à l’hôtel Khamsa Corrinthia à Gammarth sur le thème : Emploi , mouvements des personnes et des capitaux et responsabilité sociale des acteurs dans la zone euromed
* Décembre 2006 : publication des actes des Universités d’Eté de 1998 à 2006
2007 : * Rencontre de présentation de nouvelles publication des actes de neuf (9) Universités d’Eté de l’ACMACO de 1998 à 2006.
Mercredi 28 mars 2007 au siège de la Fondation Friedrich EBERT , la Marsa .
* 14 e Université d’Eté les 20,21, et 22 juillet à l’hôtel Phébus à Gammarth sur le thème :
Modèles de développement, emploi et mouvements des personnes et des capitaux dans la zone Euromed
* Séminaire le 18 décembre 2007 à l’hôtel ARIHA à Tunis sur le thème :
« La Tunisie et ses Migrants »
2008 : * Séminaire le 6 mars 2008 à l’hôtel ARIHA à Tunis sur le thème :
-Les impacts de l’expérience internationale en matière de Flexicurité sur l’emploi et la compétitivité des entreprises : quelles leçons pour la Tunisie ?
* 15 e Université d’Eté les 18,19, et 2O juillet à l’hôtel La Tour Blanche à Gammarth sur le thème : Capacités d’autonomie, Croissance, et Régulations dans l’espace Euro-méditerranéen à l’heure de la mondialisation
2009 : * Séminaire le 23 janvier 2009 à l’hôtel ARIHA à Tunis sur le thème :
-Etude prospective sur la Tunisie à l’horizon 2040 : le renouvellement du projet moderniste tunisien